mercredi 5 juin 2013

L’histoire des amazigh (Algérie)

Des sites archéologiques révélèrent des ossements d’hominidés dont les dates obtenues par archéomagnétisme remontent jusqu’à 2 millions d’années. Les chercheurs y ont vu la présence de l’Homo habilis et de l’Homo erectus (appelé auparavant Atlanthrope) au début du Paléolithique. Le site de Aïn El Ahnech (la source du Serpent) à El Eulma dans la Wilaya de Sétif, ex Saint-Arnaud fut découvert le premier homo habilis.
Au Paléolithique moyen, les industries lithiques caractéristiques de l'Atérien sont reconnaissables par la présence de pièces à pédoncule. L'évolution des formes humaines depuis l’Homo erectus a abouti à l'apparition de l'Homo sapiens de type archaïque, ancêtre de la forme humaine actuelle.
Le Paléolithique finit avec l'Ibéromaurusien, connu en particulier par les fouilles menées dans la grotte d'Afalou, en Kabylie, qui ont révélé l'existence à cette période (il y a 20 000 ans à 10 000 ans environ) d'un art mobilier (petites statuettes zoomorphes) et d'enterrements.
Les derniers chasseurs-cueilleurs sont représentés dans le nord de l'Algérie par les Capsiens, attestés jusqu'à il y a 8 000 ans. Les modalités de passage à l'économie de production (et donc au Néolithique) sont très mal connues dans le nord.
Dans le sud Sahara, le Néolithique est une période florissante en raison d'un climat globalement plus humide que l'actuel et donc d'une flore et d'une faune beaucoup plus riche. De plus, les êtres humains de cette période ont gravé et peint les parois des abris. La chronologie exacte de cet art est très discutée et notamment la date de son apparition (il n'existe pas de moyen de le dater directement). Certains chercheurs pensent qu'il est apparu dès la fin du Pléniglaciaire, au Paléolithique, tandis que d'autres ne le pensent pas antérieur au Néolithique.
Les Aurès comprennent plusieurs vestiges qui ont été trouvés dans plusieurs endroits et qui datent de l'ère préhistorique à la période protohistorique. Plusieurs recherches anthropologiques ont été entreprises dans les régions des Aurès dont l'ouvrage les Chaouis de l'Aurès par Barret en 1938.
La découverte des escargotières près de Tebessa et de l'homme ibéromaurusien voir Atérien, Mecheta Aflou, qui ressemble bien à l'homme des Aurès et qui est du type protoméditarrénien. Plusieurs grottes étaient habitées par les hommes troglodytes à Maafa, Takarbourst dans les Aurès et Ghoufi

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